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Photo du rédacteurSophia Tft

Sport et pollution : quand faut-il être vigilent?

Je suis tombée sur un article que j'ai trouvé très intéressant et que je vous résume ici.

Plus besoin de vous vanter les mérites du sport sur la santé qui sont aujourd'hui incontestables. Mais attention, dans certaines circonstances, la pratique sportive doit inciter à la vigilance.


En cas de fort trafic automobile

La combustion de l’essence ou du diesel entraîne la production de gaz d’échappement contenant une série de polluants potentiellement nocifs. En cas de chaleur et de températures élevées, de l’O3 peut également se former en grande quantité. L’usure des composants des freins et des pneus et le revêtement routier sont à prendre en compte. De même que la mise en suspension de particules de la surface de la route, par les turbulences générées ou par les forces de cisaillement entre le pneu et le sol.


Lors d’épandages agricoles

Peu d’études en lien avec les activités sportives ont été menées, mais une revue systématique faite auprès de travailleurs des espaces verts exposés à ces substances a observé une augmentation de la fréquence des cancers et de la maladie de Parkinson dans certains sites.


Pendant des mégafeux de forêt

Les incendies libèrent de fortes concentrations de dioxyde de carbone (entre autres polluants atmosphériques). Les fumées peuvent parcourir des milliers de kilomètres et diffuser cette pollution.


Au cours de certaines saisons

En France, les exercices en plein air peuvent entraîner des expositions généralement à des particules en suspension (dont les pollens au printemps) lorsque le climat est tempéré (automne-hiver-printemps), et à l’ozone lorsqu’il fait chaud (printemps-été). Avec le réchauffement climatique, les pollens sont également de plus en plus allergisants et gagnent du terrain.


Sur terrain synthétique

Il y a quelques années, terrains de loisir et gazon artificiel (comprenant du pneu recyclé) ont suscité des inquiétudes du fait de leur composition : hydrocarbures aromatiques polycycliques, vulcanisants, plastifiants, antioxydants et métaux lourds. Il y a un risque d’inhalation, d’ingestion et de contact avec des résidus problématiques.


Pour les particules en suspension les risques concerneraient davantage leur mutagénicité que la santé respiratoire directe. Leur quantité mesurée dans les terrains de sport était supérieure aux seuils de sécurité légaux ou recommandés pour chaque composé, dont certains cancérigènes.


Par ailleurs, de nombreuses substances chimiques issues de la gomme de pneu ne font encore l’objet d’aucune directive quant à leurs éventuels effets nocifs.


En intérieur

Pratiquer en intérieur expose à des risques spécifiques. Il y a la pollution de l’air intérieur en propre, et celle provenant de l’extérieur : petites particules en suspension et ozone notamment. Ce dernier réagit souvent avec les surfaces intérieures.


Des études récentes (mais encore insuffisantes : à nuancer) ont mesuré la pollution en particules en suspension, dans les gymnases, les centres de fitness et les salles de sport. Leurs concentrations sont essentiellement fonction du nombre de participants, du type d’activité et de ventilation.


Les concentrations élevées en COV peuvent provenir du désinfectant pour les mains à base d’alcool distribué dans les centres de fitness ou les produits de nettoyage, des diffuseurs ou parfums, mais également du matériel récent (tapis, petit matériel de fitness, etc.).


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